Le Pacte pour la Transition Ecologique

En 2020, il n’est plus concevable de mener une politique de la ville sans prendre en compte les questions écologiques.

Notre ville a pris de trop nombreuses années de retard.

Il faut d’urgence s’emparer de la transition écologique en ayant conscience qu’il ne s’agit pas de l’œuvre d’un seul homme mais qu’il s’agit bien d’en faire l’affaire de tous.

Toutes les mesures que nous prenons aujourd’hui reposent sur l’articulation de 3 principes :

  • Informer et éduquer
  • Partager et mutualiser
  • Protéger la nature

Nous sommes conscient qu’il faut annoncer les actions concrètes que  nous proposons pour signer ce pacte, cependant notre politique s’inscrit dans une démarche de démocratie participative qui ne saurait agir sans la consultation des habitants (choix de l’école à rénover, choix des modifications de circulation etc…).

Enfin, notre liste s’engage se battre contre la diminution des dotations permettant la mise en œuvre de la transition.

Mesure du pacte pour la transition 

#3. Mener une politique de sobriété, d’efficacité énergétique et d’alimentation à 100 % en énergie renouvelable et locales des bâtiments, véhicules communaux et éclairage public.

Niveau 1 : Mise en place d’un Conseil en Énergie Partagée (CEP) dans la commune, audit du patrimoine et alimentation à 50% les bâtiments et l’éclairage publics en électricité renouvelable et locale.

  • Réaliser un audit énergétique de tous les bâtiments gérés par la municipalité, identifier et quantifier chaque poste de consommation énergétique.
  • Isoler les bâtiments communaux (en particulier les écoles) par ordre de priorité (forte consommation en premier)
  • Introduire dans les différents cahiers des charges et appels d’offres des marchés publics des critères de qualité environnementale

#5. Appuyer la structuration de filières paysannes, bio et locales, rémunératrices pour les agriculteurs et les agricultrices

Niveau 2 : Appuyer la création d’une coopérative de productrices et producteurs locaux (soutien financier, technique, mise à disposition de locaux…).

  • Augmenter l’approvisionnement bio et local de la cantine. N Nous favoriserons les circuits courts et produits du commerce équitable pour les autres ressources.
  • Mettre à disposition le marché régulièrement pour les petits producteurs ou amap environnants

#6. Préserver et mobiliser le foncier agricole et accompagner l’installation de nouveaux agriculteurs et agricultrices dans une logique paysanne

Niveau 3 : Participer et soutenir l’installation agricole en investissant un Espace test Agricole et en fédérant les acteurs de l’accompagnement sur le territoire.

  • Créer un maraichage municipal sur le modèle des Jardins de Cocagne.

#7. Proposer une alimentation biologique, moins carnée, locale et équitable dans la restauration collective

Niveau 1 : Au moins 50% de bio et (local et/ou équitable/sous signe de qualité) et 1 repas végétarien par semaine /alternative végétarienne.

  • Développer le bio et le local dans l’approvisionnement des restaurations collectives et scolaires 
  • Mettre en place un menu végétarien par semaine et proposer deux autres fois par semaine (sur inscription via le portail famille avec réduction à déterminer) de repas soit avec soit sans viande.

#8. Préserver et développer les trames vertes (couvert végétal), bleues (cycles de l’eau), brunes (sol) et noires (éclairage) pour redonner sa place au vivant sur le territoire.

Niveau 1 : Protéger l’existant : Inscrire dans les documents d’urbanisme un objectif zéro-artificialisation, et faire respecter la législation sur l’éclairage la nuit.

  • Planter des arbres au bord des pistes piétonnes, dans les cours d’écoles et parcs, permettant de mieux faire face aux périodes de canicule. »
  • Revoir l’éclairage public avec système de déclencheur dynamique avec GPS.

#09. Mettre fin au développement de grandes surfaces commerciales sur le territoire.

Niveau 1 : Interdire toute artificialisation des terres agricoles (PLU et SCOT) et apporter un soutien pour développer les circuits de distribution locale des productions locales à travers des projets alternatifs tant dans leurs contenus (plutôt coopératives, financements éthiques, etc.) que dans leurs formes (zone d’implantation, visibilité, fonctionnement etc.)

Niveau 2 : Dissuader l’installation de grandes surfaces pour rester en deçà d’un seuil critique à partir de 100m² de surface de gondoles pour 1000 habitant·es, en travaillant avec l’intercommunalité, en fixant des règles d’implantation des commerces défavorables à celles-ci dans les documents d’urbanisme et en consultant systématiquement la population sur de nouveaux aménagements.

  • Demander au préfet un moratoire sur  les autorisations d’exploitation commerciale pour de nouveaux projets en périphérie de ville, tant que le PLU ne sera pas révisé en accord avec les citoyens et que celui ci déterminera les zones d’exploitation commerciales et conditions de construction.

#10. Protéger la ressource en eau, en assurer une meilleure qualité et un accès garanti à toutes et tous, en la considérant comme un bien commun.

Niveau 1 : Donner l’exemple dans les services de la commune : Développer une gestion transparente de l’eau et mettre en place des dispositifs de récupération et d’utilisation différenciée de l’eau de pluie sur les bâtiments de commune.

  • Etudier le projet de municipaliser la gestion d’eau de la ville pour faire des économies (moins de gaspillages dans les réseaux pas entretenus)
  • Réutiliser l’eau des vidanges de la piscine pour le nettoyage de la ville.

#14. Renforcer l’offre, l’accès et l’attractivité de transports en commun sur le territoire.

Niveau 3 : Définir un plan de renforcement des transports en commun pour doubler la part modale des transports en commun en 5ans et doubler le budget transports en commun par habitant·e sur la même période.

  • Repenser la circulation des bus à l’intérieur et à l’extérieur de la ville pour améliorer la desserte des principaux pôles de la ville  relier tous les quartiers facilement à la mairie, la coupole, les bureaux de poste, le marché, le stade, Grand frais et Intermarché  pour limiter la circulation routière et les stationnements.
  • Etudier un plan de raccordement du T-zen à l’Écopole pour faciliter l’accès au centre des impôts, la Scène Nationale de Sénart, UPEC, la préfecture de Melun.

#15. Donner la priorité aux mobilités actives

Niveau 1 : Modérer la vitesse automobile sur au moins une partie de la commune (zone 30, zone de rencontre), généraliser les doubles sens cyclables et les « cédez le passage cycliste au feu », et installer un nombre suffisant de places de stationnements vélos (près des commerces, des arrêts de bus, des services publics, à l’intérieur des écoles…).

  • Sécuriser les voies piétonnes et cyclistes et rendre cohérents les itinéraires dans la ville. Multiplier par 5 les pistes cyclables d’ici la fin du mandat.
  • Installation de panneaux qui indiquent les distances et les durées des parcours à pieds pour se rendre aux différents centres de la ville (but incitatif)
  • Etudier la possibilité de rendre piétonne et cyclable une partie de la rue Sommeville.
  • Ralentir la circulation à 30 km/h de la gare à la place de la MJC ainsi qu’aux abords des écoles aux heures de sorties.

#18. Impulser et financer une démarche collective de prévention, réemploi, valorisation des déchets en régie ou avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Niveau 1 : Accorder l’équivalent de 2% du budget de gestion des ordures ménagères aux actions de prévention. Permettre aux structures de réemploi de collecter dans les déchetteries, et favoriser la création d’au moins un équipement de réemploi solidaire par la collectivité portant la compétence déchets. Mettre en place une solution de tri à la source des bio-déchets (obligation légale d’ici 2023).

  • Développer une recyclerie et une ressourcerie dans un bâtiment communal existant : (nous en déciderons avec les habitants) MJC, Marché, Parc Chaussy, Coupole etc…

#25. Proposer gratuitement des lieux d’accompagnement au numérique avec une assistance humaine à destination de toutes et tous.

Niveau 1 : Mobiliser les espaces culturels (comme les bibliothèques et médiathèques) ou d’insertion professionnelle des communes pour que toutes et tous puissent accéder à des ordinateurs. Cartographier et rendre visibles ces espaces.

  • Aménagement d’espace multimédia fournissant, en libre service, ordinateurs, scanners et imprimantes au CCAS et au BIJ

#28. Mettre en place et renforcer les dispositifs de participation, d’initiative citoyenne, de co-construction de la commune et de ses groupements.

Niveau 1 : Renforcer la transparence et la communication autour des données de la commune/intercommunalité, et des travaux du conseil municipal/communautaire et garantir lors des séances des conseils municipaux et de leurs groupements un temps de prise de parole des habitant·es. Organiser des sessions de formations collectives élu·es-agent·es-habitant·es à d’autres modalités de gouvernance partagée, de prise de décision et de méthodes de dialogue. Valoriser et renforcer les dispositifs de participation existants (moyens et pouvoir de décision)

Niveau 2 : Mettre en place au moins un dispositif de co-construction des politiques locales engageant pour réfléchir et travailler ensemble sur les projets de la commune.

  • Consulter davantage le personnel de la mairie pour l’amélioration des services.
  • Transformer les conseils de quartiers en véritable lieu d’échange bidirectionnel et les doter d’un budget pour les rendre attractifs.
  • Organiser des référendums municipaux sur les projets structurants pour la ville et ses habitants.
  • Développer les moyens d’information (panneaux d’affichages solaires)

#30. Co-construire avec tous les acteurs concernés une politique associative locale volontariste (pour soutenir le dynamisme et la vitalité économique des initiatives associatives et citoyennes du territoire, garantir leur accessibilité à la plus grande partie de la population, reconnaître et protéger leur rôle critique et délibératif).

Niveau 1 : Création d’un Comité Local pour la Vie Associative (CLVA)

Niveau 2 : Co-production d’une Charte des Engagements Réciproques, signée par la collectivité et une majorité représentative des associations du territoire, permettant de fixer les orientations, grands principes et responsabilités partagées dans la réalisation de cet espace collectif de travail.

Niveau 3 : Affectation de moyens matériels, humains et financiers de manière ouverte et transparente par la municipalité pour faire vivre les cadres et processus définis dans la Charte

  • Réformer le conseil des associations
  • Repenser l’organisation, l’aménagement et l’articulation des espaces associatifs et culturels

#31.Mettre à disposition des initiatives associatives et citoyennes du territoire, les espaces et ressources pour favoriser leur collaboration, le lien social et le développement de tiers-lieux (espaces d’expérimentation, de partage, de co-gouvernance, etc.) largement ouverts à l’ensemble des habitant·es.

Niveau 1 : Favoriser la collaboration entre initiatives citoyennes/associatives du territoire en mettant à disposition un lieu et d’autres ressources

Niveau 2 : Développer un partenariat avec une ou plusieurs initiatives de tiers-lieux associatifs ou citoyens sur le territoire, afin de les soutenir financièrement, techniquement ou en mettant à disposition un lieu adapté

  • Ouvrir un café associatif (probablement le café actuellement inutilisé de la Coupole)
  • Aider les associations dans leur recherche de subventions en créant un pôle d’aide en mairie.

#33. Mise en place de la transition écologique proposant des actions pour mise en œuvre du pacte pour la transition.

  • Créer un conseil local de la transition écologique qui devra rendre compte de la réalisation des engagements de ce pacte. Deux réunions annuelles avec les membres du Pacte pour la Transition écologique, les élus concernés par la mise en place du pacte (peuvent varier selon les missions) et toute association de défense de l’environnement ou dont l’action s’intéresse à ce Pacte pour la Transition Ecologique.