Travaux dans le quartier de la gare

Le règlement intérieur du Conseil municipal comporte la faculté pour les groupes d’opposition de poser deux questions par séance de conseil municipal. Notre première question portait sur la nature des travaux importants en cours rue des acacias, à la gare. Il nous a été répondu qu’il s’agissait de travaux de soutènement rendus nécessaires à cause de l’affaissement du talus qui supporte la voie ferrée entraînant un risque de déraillement. Le sol de cette portion du territoire Combs-la-Villais est composé de couches d’argiles (blanche et verte) et de marne. Il se rétracte en cas de sécheresse ce qui peut endommager sérieusement les constructions. Les travaux, menés par la SNCF, consistent en l’installation à 14 mètres de profondeur de 112 piliers destinés à sécuriser le terrain. Nous avons demandé à la mairie à prendre connaissance du rapport technique relatif à l’état du sol et aux travaux entrepris. Nous vous rendrons compte dès que nous aurons ces éléments. Nous sommes particulièrement inquiets de tous les travaux d’édification d’immeubles dans le quartier de la gare, que ce soit ceux réalisés ou en cours sur le plateau vers l’avenue de Quincy, rue Eugène Delaplanche, qui participent de l’imperméabilisation du sol ou ceux conduits actuellement au bas de la rue du pas du mulet.

Notre seconde question portait sur l’abattage du grand acacia qui se trouvait devant l’antenne/relais rue des acacias. Abattu, nous dit-on, par la SNCF, parce qu’il menaçait de tomber sur la voie publique et donc sur des personnes. Aucune indication n’a été donnée par le maire sur la compensation (nouvelle plantation) qui sera faite pour maintenir dans notre ville les arbres nécessaires à notre bien-être.

On a perdu 597 527,88 euros !

Peut-être…mais vous n’en saurez rien parce que le maire refuse de dire à quoi correspond cette somme. Cela se passe lors de la dernière séance de Conseil municipal le 21 septembre 2020. Une délibération porte sur la modification du régime comptable des provisions. Elle indique que « la commune de Combs-la-Ville présente au compte de gestion 2019, une provision pour dépréciation des comptes de redevables d’un montant de 597 527,88 euros ». Anne Mejias demande au maire qui préside la séance à quoi correspondent ces 597 527,88 euros et obtient une réponse qui en elle-même soulève plusieurs problèmes. Guy Geoffroy indique qu’il ne sait pas à quoi correspond cette somme. C’est un peu effarant comme réponse. D’une part la somme, non négligeable, invite à un peu plus d’attention et elle était justement soumise à l’examen du conseil. Pour un maire qui se pique d’être un « bon gestionnaire » c’est assez surprenant. D’autre part les citoyens et leurs élus ont droit d’être parfaitement informés sur l’argent public géré par la majorité municipale. Devra-t-on demander au maire de respecter la loi, notamment celle du 6 février 1992 qui prévoit en son article 10 « le droit des habitants de la commune à être informés des affaires de celle-ci et à être consultés sur les décisions qui les concernent, indissociable de la libre administration des collectivités territoriales, est un principe essentiel de la démocratie locale ». Cette délibération en l’état, sans plus d’informations, a été adoptée par la majorité municipale. Nous avons voté contre et nous continuons à creuser cette question parce qu’il est hors de question que Guy Geoffroy se croit autorisé à mépriser l’information des concitoyens sur les comptes publics.

« Combs-la-Ville : une ville sous cloche qui échappe au reste du monde ? »

A en croire certains, les élections municipales ne sont pas politiques et n’ont rien à voir avec le reste du monde. Le maire ne serait que ce gentil Monsieur qui célèbre les mariages et met des fleurs sur les ronds points. Et la petite marmotte met le chocolat dans le papier doré …

Il y a 11 % de personnes vivant sous le seuil de pauvreté à Combs-la-Ville (données Insee) et le 1 er avril 2020 les mesures du gouvernement Macron relatives à l’indemnisation du chômage (baisse et/ou suppressions des allocations chômage pour de nombreux précaires) vont entrées en vigueur …alors qu’une crise financière de l’ampleur de celle de 2008 se profile.

Les bourses sont en chute libre, les prévisions de récession se multiplient. Le capitalisme est un système de compétitivité généralisée, pas de solidarité. Le néo-libéralisme, mode de gestion du capitalisme mondialisé, a engendré des aberrations : délocalisations en masse et donc dépendance de productions à des dizaines de milliers de kilomètres de bien essentiels (les médicaments par exemple), spéculations financières….

Sans parler du développement anti-écologique du transport sur de longues distances de  nombreuses productions. Sérieusement, vous pensez que Combs-la-Ville échappera à la crise ? Comment mettre en place une politique sociale de soutien efficace aux personnes en difficultés lorsque l’on fait élire des gens qui profèrent qu’il n’y a qu’à traverser la rue pour trouver du travail ? 

En votant pour une équipe (soutenue par le PS, le PCF et EELV) qui a la solidarité chevillée au corps et qui dispose des relais politiques à la Région et au Parlement vous renforcez vos chances de voir vos droits politiques et sociaux mieux défendus.

Anne Mejias

« Guy Geoffroy, le mandat de trop? »

Tandis que les panneaux d’affichages libres se couvrent de la photo de Guy Geoffroy, et que le maire se montre partout, il y a bien des questions qui restent sans réponses. G. Geoffroy a été élu député de la 9 ième circonscription de 2002 à 2017.

En 2017, dans la vague LREM ! qui déferle sur la France, il perd son mandat contre une inconnue en politique. En politique G. Geoffroy s’est toujours employé à limiter les risques. Et pour ce cinquième mandat de maire qu’il brigue, il a atteint le niveau « grand maître ».

Il a toujours limité le nombre de ses opposants. Comment ? En les incluant dans sa liste. Il vient d’absorber La République en Marche ! de Combs. Comme il l’indique dans l’article paru dans La République de Seine&Marne (22/01/20), les deux listes fusionnent.

Pourtant le rejet de la politique mise en œuvre par E. Macron ne fait qu’augmenter (plus d’un Français sur deux demande le retrait du texte sur les retraites et s’est dit contre l’utilisation du 49-3). Son parti, Les Républicains, critique la politique d’E. Macron.

Alors pourquoi G.Geoffroy offre aux militants Combs-la-Villais de LREM de le rejoindre ? Pourquoi ce calcul ? Pas uniquement pour limiter les candidats au premier tour qui risqueraient d’écorner son score. Parce que les élus au conseil municipal sont « des grands électeurs ». Ils votent pour la désignation des Sénateurs.

Pour la Seine-et-Marne, le prochain vote sénatorial est actuellement prévu en 2023. Mais, peut-être Guy Geoffroy sera candidat aux élections législatives en 2022 ? Dans les deux cas, il serait intéressant de savoir ce que M. Geoffroy compte faire : Rester maire de Combs ou briguer d’autres mandats nationaux ? Les nouvelles lois anti-cumul lui imposent de faire un choix. S’il part pour un autre mandat, quelle équipe reste en place ? Qui devient maire ?

Les électeurs de Combs-la-Ville doivent être éclairés. Mais peut-être choisiront-ils un autre maire.

Anne Mejias

« Pas d’éthique dans l’étiquette »

La liste « Combs, à gauche, écologique et citoyenne » est la seule liste de rassemblement de la gauche pour ces municipales.
Nous avons travaillé dur pour qu’à Combs-la-Ville les électeurs aient le choix politique le plus démocratique possible. Nous avons rassemblés le PS, EEVL et le PCF et nous sommes officiellement soutenus par ces trois partis. Ce travail de rassemblement nous en sommes très fiers et oui !, la gauche est en train de se relever, de se rassembler et c’est une très bonne nouvelle. Mais le préfet Thierry Coudert, nommé par Macron/Philippe en janvier dernier a cru bon de donner à notre liste l’étiquette « PCF » sans même nous avertir. Il a communiqué cette étiquette au site du ministère de l’Intérieur et elle est maintenant reprise par tous les journaux. Nous avons saisi la préfecture d’un recours.
Notre liste est composée de militants des trois partis PCF, PS, et EELV et la majorité des candidats de notre liste sont sans adhésion à un parti politique et sont des citoyens engagés.
Si l’on regarde l’étiquette politique données aux autres listes qui se présentent à Combs-la-Ville, on se dit que le préfet Thierry Coudert a vraiment fait une sale besogne : cacher la présence de LREM !

En effet, la liste conduite par Guy Geoffroy qui est une alliance Les Républicains avec La République en Marche ! est qualifiée de « divers droite ». Une façon pour LREM ! de se cacher, mais avec quelle contrepartie ?
La liste dite sans étiquette conduite par Philippe Sainsard est qualifiée de « divers gauche » alors que ce dernier a quitté le PS pour rejoindre …La République en Marche ! en 2017 et qu’il indique avoir quitter LREM en octobre dernier et ne plus vouloir d’engagement partisan. Cette liste n’est d’ailleurs soutenue par aucun parti politique de gauche.
Avec « Combs, à gauche, écologique et citoyenne » nous sommes clairs sur nos adhésions et nos engagements et nos soutiens sont officiels. Nous sommes la liste de rassemblement de la gauche, qu’on se le dise !

Anne Mejias